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La médiation et la Justice de demain.

Au sortir de cette période de confinement et de distanciation sociale, la reprise progressive de l’activité judiciaire, les tribunaux se retrouvent submergés par le retard pris sur le traitement des dossiers accumulés, et l’activité fortement réduite.

Ainsi les avocats par répercussion voient leurs dossiers reportés et les délais s’allonger. Les personnes aussi doivent patienter plus encore.

La médiation a un rôle à jouer dans ce contexte : Chacun trouve sa place dans ce processus collaboratif : le médiateur, l’avocat et le juge, pour la satisfaction des justiciables.

Pourquoi s’en priver ?

Le médiateur va utiliser le temps de cette attente pour mettre à plat les différends relationnels et parvenir à une négociation efficace.  Rares sont les litiges qui ne touchent pas la dimension relationnelle, au delà de la dimension technique ou juridique. En effet si cette relation n’est pas forcément purement affective, elle peut être de nature contractuelle, commerciale, ou morale, liée à un engagement, des valeurs, ou une autorité… bref, quelle que soit la nature de la relation, l’humain se confronte. La question de place ou de positionnement dans la relation peut être abordée, et les enjeux liés à ces positionnements . Ce sera le rôle du médiateur de poser ces éléments, et dépassionner le différend pour le mener à une négociation apaisée.

L’avocat qui propose à ses clients la médiation, continue d’apporter la sécurité juridique à chacun, et de cette façon la reconnaissance et légitimité des individus. Mais aussi l’équilibre des places de chacun qui sera soutenu, et garanti par le médiateur. Cette assurance individuelle permettra à la personne de s’engager dans la démarche de médiation en tenant sa place, en prenant son rôle d’acteur, et ses responsabilités face aux enjeux.

Le médiateur pourra alors réunir les personnes pour les accompagner dans une démarche collective, de co-construction de la relation.

Son indépendance et sa neutralité permettra l’équilibre des rapports, et des forces.

Les conseils pourront apporter leur soutien en fin de processus pour valider une option engagée en consensus, et valider sur un plan juridique les conditions de l’accord.

Le magistrat enfin pourra par sa position évaluer, en convoquant ou non les personnes, et homologuer l’accord trouvé et ainsi y accordera l’autorité de chose jugée.

Ce processus collaboratif par un partenariat entre professionnels dont les compétences sont complémentaires garantit l’efficacité de l’application des accords, et ce dans un certain nombre de domaines.

Alors allons y ensemble, sans attendre, faisons avancer la justice de demain !

Gaëlle WALKER